"Bell , Book and Candle", 1958

Publié le 24 Février 2012

L’adorable voisine

(titre original : Bell Book and Candle) 1958

 

 

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Synopsis :
Gillian Holroyd est une jeune et belle sorcière qui tient un magasin d'art africain, à Greenwich Village, quartier de la bohème new-yorkaise. L'étrange pouvoir qui lui permet de faire et défaire à sa guise les choses de la vie ne l'empêche pas d'être bien seule en cette veille de Noël. Elle sait que le jour où elle tombera amoureuse, son pouvoir magique disparaitra. C'est alors que le séduisant éditeur Shep Henderson, et locataire du troisième étage, frappe à sa porte, son téléphone étant malencontreusement tombé en panne...

 

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Mon avis :
Après que le cinéma ait repris les deux volets de “la panthère rose” (Blake Edwards), il était forcément bienvenu de faire redécouvrir au public les œuvres du très méconnu Richard Quine.
Le thème de la sorcellerie (sorcières et sorciers) fascine depuis toujours et le cinéma saura exploiter cette poule aux œufs d’or.
Des « sorcières de Salem », en passant par « ma sorcière bien-aimée », sans oublier « Harry Potter », la magie inspire les scénaristes.
Mais lorsque nous voyons « l’adorable voisine », comment croire qu’elle puisse être une sorcière ?
Kim Novak est sublime, vêtue des plus chics et tient sagement un magasin d’antiquités.
Grâce à son chat siamois Pyewacket, elle plie le monde à ses quatre volontés.
Pour les grands amateurs de magie, « l’Adorable voisine » peut dater, les effets spéciaux n’étant pas à la hauteur d’un « Harry Potter » !!

 

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Qu’avons-nous comme scènes de sorcellerie dans ce film ? Des herbes, des claquements de doigts, une potion écœurante et un peu de fumée verte ou bleue.
Cependant, ce film, à petit budget, n’en demeure pas moins une œuvre talentueuse avec, entre autres, une magnifique scène d’extérieur dans la blancheur de la neige ou le frère de Gilian s’amuse à éteindre les lumières de la ville… sans oublier ce passage exceptionnel où les musiciens jouent « Stormy Weather » dans une ambiance machiavélique pour faire peur la fiancée de Shepherd, qui a peur des orages.
Bien au-delà du scénario en lui-même, « l’Adorable voisine » nous questionne sur le monde de la magie au cinéma.
Ne faut-il pas voir le cinéma comme une manifestation de la magie ?
Lorsque Gilian et Shepherd vont se réconcilier à la fin du film, Gilian dira à Shepherd, tout en pleurant « je suis simplement humaine ».
Sorcière… humaine… quelle importance ? La magie est partout… et surtout au cinéma. N’est-ce pas là une bien belle parabole de la fascination que le 7ème art exerce depuis toujours sur ses spectateurs...
Kim Novak en compagnie des chats siamois ayant participé au tournage :

 

Kim Novak 1+

 

« L’adorable voisine », un merveilleux classique à voir et à revoir … vous passerez sans aucun doute un agréable moment. :o)
J’adore ce passage du film… ce jeu de regards est sublime !

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Rédigé par Eurothai - Sonia

Publié dans #Le CinéBlog des chats

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